La Vocation du Golden Rice

Le développement du Golden Rice

Ce qui suit est dense, mais constitue une vue d’ensemble concrète de la modification génétique moderne en agriculture.

Pour une liste des organisations scientifiques qui considèrent la modification génétique comme sans danger, cliquez-ici.

L’avancement de la génétique en agriculture
170 million hectares (420 million acres) were planted in 2012, a 10% increase over 2011. (Clive James 2012)

La bactérie du sol nomméeBacillus thuringiensisproduit un insecticide naturel. 1Le Bt, tel qu’il est communément appelé, s’avère particulièrement vénéneux pour les larves (chenilles) de mites et de papillons, qui sont des ravageurs communs de nombreuses cultures agraires importantes. Jusqu’aux années 1920, le pyrale du maïs européen et le charançon du coton ont causé d’irréparables pertes aux agriculteurs du monde entier.

Depuis les années 20, le Bt est employé pour contrôler un certain nombre de ravageurs de cultures, et, considéré comme un pesticide "naturel", il a été particulièrement favorisé par les agriculteurs "bio". Généralement pulvérisé, le Bt affecte par conséquent les larves de toutes les mites et papillons présentes dans les champs traités. En 1984, une entreprise belge de culture sélective des plantes fut la première à introduire une culture génétiquement modifiée - une plante de tabac dont on avait altéré l'ADN afin d'y intégrer l'insecticide issu de la bactérie du Bt. Ainsi commença l’une des plus importantes avancées de l’histoire de l’agriculture : la capacité à déplacer les traits désirables d’une espèce à une autre, en transférant directement l’ADN. Quelle ironie que le processus ait commencé avec le tabac, l’un des produits les plus néfastes issus de l’agriculture.

Le génie génétique (ou modification génétique, souvent appelée GM, les produits étant les organismes génétiquement modifiés, ou OGM) est une procédure entièrement biologique. En ce sens, il ressemble à l’élevage conventionnel (reproduction sexuelle) puisqu’il ne requiert ni produits chimiques, ni radiations afin de produire des changements dans l’ADN du produit. La modification génétique implique simplement de déplacer un brin d’ADN biologique d’une plante ou d’un animal à une ou à un autre. C’est très précis dans la mesure où l’ADN déplacé est responsable de l’expression des traits désirés chez l’espèce modifiée.

L’élevage conventionnel est un processus lent et imprécis. Cela peut prendre de nombreuses générations et beaucoup d’efforts vains pour parvenir à développer une variété de culture alimentaire de cette manière. Certains traits ne peuvent tout simplement pas être développés à travers la reproduction sexuelle. Cela fait à présent de nombreuses décennies, que les producteurs de plantes emploient un certain nombre de raccourcis afin de développer de nouvelles variétés, sans passer par le processus laborieux de sélection végétale. On les appelle mutagénèse chimique et mutagénèse nucléaire. Les deux techniques sont employées pour provoquer des mutations dans l’ADN des plantes de culture, dans l’espoir de créer des traits désirables. La grande majorité des mutations s’avère inutile, nuisible ou même fatale. Mais il arrive qu’une mutation se produise et améliore un aspect de la plante : sa croissance, sa productivité, sa résistance aux maladies et d’autres facteurs. Il s’agit réellement d’une approche hasardeuse.

La mutagénèse chimique implique d’exposer les graines ou d’autres parties de la plante à un produit chimique connu pour provoquer des mutations dans l’ADN. 2Cette technique fut développée en Russie et au Royaume-Uni dans les années 40, et fut popularisées dans beaucoup de pays, dont la Suède et les Etats-Unis. Nombre de nouvelles variétés de semences ont été produites par cette méthode, dont un grand nombre est employé, autant dans l’agriculture conventionnelle que biologique.

La mutagénèse nucléaire emploie diverses formes de radiations, dont les rayons X, pour provoquer des mutations dans l’ADN. Habituellement, les plantes et leurs graines sont exposées à différents niveaux de radiations. Certaines reçoivent une dose telle qu’elle tue la plupart des plantes, alors que d’autres reçoivent une dose tellement faible, que très peu sont affectées. Soumises à une dose moyenne, certaines sont abîmées alors que d’autres semblent normales. A tous les niveaux, du plus haut au plus bas, il est possible qu’une mutation se produise, et qu’elle améliore la plante, d’un point de vue agricole ou nutritionnel. Cela nécessite des milliers, voire des millions de reproductions, mais lorsque qu’un trait désirable est généré, c’est comme trouver un filon d’or.

(Il est intéressant de noter que les agriculteurs bio ne sont pas défendus d’employer des semences qui sont génétiquement modifiées via la mutagénèse nucléaire ou chimique. Ces méthodes sont clairement non biologiques; elles impliquent des produits chimiques toxiques et des radiations. Et les agriculteurs bio ont cependant rejeté de façon universelle les modifications génétiques qui n’utilisent que les gènes biologiques transférés disons, d’une plante de maïs à une plante de riz, afin de donner au riz la faculté de produire du bêta-carotène, élément essentiel à une bonne vue.)

Le premier essai sur le terrain du coton résistant aux insectes (coton Bt) fut mené aux Etats-Unis en 1990. En 1995, il y avait un million d’hectares (2.5 million d’acres) de coton GM cultivé aux Etats-Unis, et aujourd’hui, il y en a environ 4 millions (10 millions d’acres), soit 90% du coton produit dans le pays. Les agriculteurs américains sont évidemment libres d’acheter des semences de coton à qui ils veulent. Ils ont choisi de payer bien plus pour les graines de coton Bt à la place de variétés conventionnelles, en raison d’un coût réduit en pesticides et un rendement augmenté, qui compensent largement le prix élevé des graines. En 1996, l’Australie a suivi les Etats-Unis et a autorisé la plantation de coton GM. Il a atteint des résultats positifs similaires. Ce succès prématuré n’est pas passé inaperçu chez les autres pays producteurs de coton principaux, parmi lesquels la Chine, l’Inde et le Brésil. La Chine, qui produit un tiers du coton dans le monde, a adopté le coton GM en 1997. Aujourd’hui, 7,1 millions d’agriculteurs chinois utilisent des semences de coton génétiquement modifiées, ce qui a pour résultat de produire des rendements plus élevés, améliorant ainsi leur niveau de vie. La Chine est devenue un leader dans la recherche et le développement des variétés GM. En 2002, elle est devenue le premier pays à introduire des plantations d’arbres GM (peuplier). 3

Aux Etats-Unis, le ministère de l’agriculture a récemment donné à ArborGen l’autorisation de planter jusqu’à 250 000 arbres GM dans le sud-est américain. 4 Les agriculteurs d’Inde, deuxième plus gros producteur de coton, n’ont pas profité dès le début d’un gouvernement aussi solidaire que celui de leurs homologues chinois. Les cultures GM furent efficacement interdites en Inde à cause de campagnes anti OGM menées par Vandana Shiva, une féministe d’éducation occidentale qui prétendait défendre les « pratiques agricoles traditionnelles » (caractérisées par la pauvreté et le manque d’éducation) des pauvres agriculteurs ruraux. Puis, en 2001, 10,000 hectares (25,000 acres) de coton GM furent secrètement plantés par les fermiers de l’état du Gujarat. A la mi été, des agriculteurs remarquèrent que les plants de coton GM étaient verts et en bonne santé, alors que le coton conventionnel alentour était marron et abîmé par les ravages habituels de charançons du coton. Le gouvernement de l’état se rendit compte de la situation et annonça que le coton GM « illégal » serait brûlé. Ceci agaça les agriculteurs, qui organisèrent une marche sur la mairie, armés de leurs fourches, pour protester contre l’incendie programmé. Ce qui eut pour effet que le gouvernement change sa politique et approuve le coton GM. Il fut pour la première fois planté en 2002. En 2012, le coton GM était cultivé sur 10.8 million d’hectares (26.7 million d’acres), où cinq millions d’agriculteurs choisirent d’acheter des semences GM, principalement issues de variétés développées en Inde. La production de coton indienne a plus que doublé depuis l’introduction du coton GM, et le pays jadis importateur de coton, est devenu une nation exportant environ 20% de ses récoltes totales. Plus de 70 millions de personnes sont employées par cette seule culture. Cela correspond à presque 85% des champs de coton cultivés en Inde. 5 (L’interprétation de tout ceci par les mouvements anti OGM comme étant un échec de la technologie GM ou un refus de la part des fermiers d’adopter ces nouvelles variétés, manque clairement de crédibilité.)

Une situation similaire vit le jour aux Philippines, où le gouvernement craignait de donner aux fermiers la permission de planter du maïs GM résistant aux insectes, bien que ces derniers ne le souhaitassent, afin de débarrasser leurs cultures des ravages causés par le pyrale du maïs. En 2002, Greenpeace avertit que planter du maïs GM « toxique », « provoquerait des millions de cadavres, enfants malades, poches de cancer et malformations. »6 Ils firent une grève de la faim de 29 jours, jusqu’au 22 mai 2003, lorsqu’il apparut évident que le gouvernement autoriseraient les fermiers à planter du maïs GM, sous les conseils de ses scientifiques les plus éminents. En 2009, 400,000 hectares (un million d’acres) de terres avaient été plantés avec du maïs GM.

Au Brésil, Greenpeace parvint à obtenir un jugement d’un tribunal en 1999, pour interdire la vente de germes de soja GM. Le gouvernement hésita à s’imposer, tant il était sensibles aux attaques médiatisées contre les aliments GM. Pendant ce temps, des agriculteurs argentins commencèrent à cultiver des germes de soja GM en 1996. En 1997, il y avait plus d’un million d’hectares (2.5 million d’acres) consacrés à la production de ces germes de soja. Comme le Brésil et l’Argentine partagent une frontière commune, il ne fallut que peu de temps pour que des camions entiers de semences de germes de soja transitent de l’Argentine vers le Brésil, où les fermiers étaient impatients de profiter de leurs rendements plus élevés. Ainsi s’engagea une longue bataille entre les agriculteurs, Greenpeace et ses alliés, les tribunaux et le gouvernement, pour la légalité des cultures GM.

En 2009, plus des deux-tiers des terres brésiliennes cultivables en germes de soja, étaient plantées avec des variétés GM. En Argentine, 95% des cultures de germes de soja sont GM. A eux seuls, les États-Unis, le Brésil et l’Argentine produisent presque 90% du soja mondial.

A la fin de 2012, 25 pays faisaient pousser des cultures GM sur 170 million d’hectares (420 million d’acres), considérablement plus que le total annuel des cultures moissonnées aux Etats-Unis. 7 8 C’est une réussite incroyable quand on sait que les premières cultures GM commerciales furent introduites il y a seulement 15 ans.

L’adoption des variétés GM a été un combat difficile de la part des agriculteurs du monde entier. Les anti-GM tentent de décrire ces derniers comme des crédules qui sont forcés d’acheter des semences GM par Monsanto et d’autres « géants des semences », détruisant ainsi leurs « pratiques agricoles traditionnelles ». C’est faux. Les fermiers sont libres d’acheter leurs semences à qui ils veulent. S’ils le souhaitent, ils peuvent monter leur propre entreprise de semences. Au nom de la « liberté de choix », les activistes se sont appliqués à priver les agriculteurs de choix, en militant pour rendre les OGM illégaux. Ils ont été particulièrement efficaces en Europe, où des incidents tels que la vache folle et les contaminations chimiques, ont sensibilisé le public aux hantises alimentaires. L’agriculture européenne est plus façonnée par les politiques sociales que par les nécessités économiques. Les agriculteurs sont payés pour ne pas cultiver car il y a un surplus régional. Ceux qui cultivent, reçoivent de grosses subventions. Par conséquent, les agriculteurs européens n’ont pas vraiment d’intérêt à faire grossir leurs rendements ou leurs profits.

L’Union Européenne (UE) a établi un moratoire de fait sur les cultures GM en 1998, citant le principe de précaution ainsi que des menaces indéterminées contre la santé humaine et l’environnement. Cela poussa de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud à interdire la culture d’OGM, par peur d’un embargo sur leurs exportations de nourriture vers l’Europe. En 2005, l’UE leva le moratoire, mais de nombreuses restrictions persistent, et un certain nombre de pays européens ignorent la décision. La peur des cultures GM en Europe, où il y a un surplus de nourriture, a un grave impact sur les pays en développement, où les pénuries en nourriture et les carences nutritionnelles sont monnaie courante. C’est là que la campagne contre la modification génétique a causé de réels dégâts. Alors que les cultures lucratives ont pu gagner en pouvoir à travers les groupes de pression, et adopter de nombreuses variétés améliorées, les traits susceptibles d’améliorer l’alimentation de centaines de millions de personnes dans les pays en voie de développement, n’ont pas un tel poids économique.

Le développement du Golden Rice

Les problèmes nutritionnels les plus graves dans le monde découlent de carences en micronutriments. La plupart des gens, à moins qu’ils ne vivent en zone de conflit ou de désastre, reçoivent assez de calories (énergie) de la part des glucides, sous la forme de sucre, d’amidon et d’huiles. Les gens souffrant de carences en nutriments manquent de sel minéraux, vitamines et acides aminés de base. Parmi les carences en nutriments principales figurent le fer (particulièrement chez les femmes), les vitamines A et E et certains acides aminés qui constituent les protéines. La plupart de ces carences à lieu dans les cultures consommatrices de riz comme L’Asie et l’Afrique, car le riz possède très peu de nutriments autres que l’amidon. Les sociétés qui tirent leurs glucides du blé, des pommes de terre et du maïs, manquent rarement de micronutriments car ces cultures sont plus riches en vitamines et en minéraux.

Environ deux milliards de personnes mangent du riz comme source principale de glucides en énergie. La plupart d’entre eux est en bonne santé car ils peuvent s’offrir une variété d’aliments parmi lesquels verdures, fruits et légumes, qui leur fournissent les vitamines, minéraux et protéines nécessaires. Mais l’OMS estime que 124 millions de personnes souffrent d’une carence en vitamine A, et un à deux millions en meurent chaque année. Elle est par conséquent aussi mortelle que la malaria et le VIH/SIDA. La carence provoque 250 000 à 500 000 cas irréversibles de cécité chaque année, principalement chez les enfants, dont la moitié meurent au cours de la même année. 10 La plupart de ces gens vivent dans des bidonvilles où la pauvreté réduit leur alimentation à une portion quotidienne de riz.

En 1992, à mesure que les biologistes moléculaires commençaient à réussir dans la technologie de l’ADN recombiné, qui allait devenir le génie génétique, 11 12 deux scientifiques humanitaires s’installèrent pour travailler en Suisse. Le Dr. Ingo Potrykus13 de l’Institut des sciences botaniques à l’Institut fédéral suisse de technologie, et le Dr. Peter Beyer14de l’Université de Fribourg, étaient conscients de la tragédie de la carence en vitamine A. Huit années durant, ils travaillèrent dans leurs laboratoires à mettre au point un plant de riz qui résoudraient ce problème. En 2000, ils publièrent un article dans le journal Sciences, qui indiquait qu’ils avaient créé une variété de riz contenant du bêta-carotène, le précurseur de la vitamine A. 15 Ils sont parvenus à cela en insérant un gène issu du maïs dans l’ADN du riz, ce même gène qui donne au maïs sa couleur jaune clair. La teinte jaune présente dans les jonquilles, le maïs et les mangues, la couleur orange des carottes, de l’igname et du potiron, est due à la présence de bêta-carotène. L’addition de bêta-carotène au riz, lui confère une couleur dorée, et fournit assez de nutriments pour empêcher la carence en vitamine A et la cécité.

L’invention du golden rice fut acclamée comme une percée majeure dans le combat contre la malnutrition. Le magazine Time publia en couverture une photo du Dr. Potrykus posant à côté de plants de riz doré, ayant pour titre « Ce riz pourrait sauver un million d’enfants chaque année. » Le sous-titre comportait une mise en garde de mauvaise augure : « Mais ses opposants pensent que de telles nourritures génétiquement modifiées sont nocives pour nous et notre planète. » Ainsi commença la campagne menée par Greenpeace, visant à discréditer à la fois le goden rice et ses inventeurs. Greenpeace surnomma le golden rice « l’or des fous », et prétendit qu’il fallait en avaler 9kg pour obtenir assez de vitamine A et empêcher la cécité. 16 C’était faux, mais ce fut relayé par les médias du monde entier et un ton négatif s’instaura rapidement. Le Dr. Potrykus se retrouva contraint de défendre son invention contre ces accusations. Greenpeace menaçait « d’arranger le riz à même le sol » si quiconque osait le planter. Ils prétendirent que le golden rice était une façade pour des multinationales telles que Monsanto, qui l’utilisaient pour prendre le contrôle de l’industrie des semences. 17

Il s’avéra très difficile pour le Dr. Potrykus et ses collègues d’obtenir l’approbation du riz doré dans les pays où la carence en vitamine A était la plus élevée. Le mouvement anti OGM était parvenu à ériger la résistance à l’approbation, même pour les essais sur le terrain. Ils décidèrent de former une organisation, le Humanitarian Golden Rice Project, et recruter du soutien de la part d’organisations clés. Parmi lesquelles HarvestPlus (tour à tour financée par la fondation Bill & Melinda Gates, et la Banque Mondiale), l’Agence Suisse du Développement et de la Collaboration, L'Agence des États-Unis pour le développement international et la Fondation Syngenta, avec les instituts de recherche locaux et plusieurs organisations non-gouvernementales (ONG), dont la Fondation Rockefeller et l’Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI). 18

Le projet entreprit d’obtenir les droits des nombreux brevets impliqués dans la création du riz doré. Il fut décidé que lorsque le riz deviendrait accessible, il serait distribué gratuitement aux agriculteurs des pays en voie de développement qui gagnaient moins de 10 000$ par an. Commença ensuite la tâche difficile de diriger le riz à travers le processus de régulations des pays clés.

Les essais de recherche avec le Golden Rice
The presence of Beta-carotene - the source of Vitamin A - gives Golden Rice its hue.
Il fallut attendre 2004 pour que le premier essai sur le terrain fût mené en Louisiane, prouve que le riz doré produisait suffisamment de bêta-carotène en conditions agricoles. Puis, en 2005, avec l’aide de la Fondation Syngenta, une nouvelle variété de riz doré contenant 23 fois plus de bêta-carotène que la première souche fut produite. Ceci, parallèlement aux études sur l’assimilation humaine du bêta-carotène contenu dans le golden rice, prouvera l’efficacité de ce dernier dans la prévention contre la carence en vitamine A, à l’aide d’un bol de riz par jour. 19

En 2006, le programme de ressources et de recherche en allergies alimentaires de l’université du Nebraska, qui montra les protéines issus du nouveau gène du riz doré, ne révéla aucune propriété allergique. 20

En 2008, la fondation Bill & Melinda Gates choisit de soutenir l’effort à l’aide de subventions importantes à la Fondation Internationale de recherche sur le riz.

En 2009, les résultats de recherche d’essais cliniques du golden rice sur des adultes volontaires des Etats-Unis, furent publiés dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Ils conclurent que « le bêta-carotène dérivé du riz doré est efficacement converti en vitamine A chez les humains ». 21 Dans un compte-rendu de recherche, l’American Society for Nutrition suggère que les implications de la recherche sont que « le golden rice pourrait probablement fournir 50% des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) en vitamine A, à partir d’une faible quantité — peut-être une tasse — de riz, si consommée quotidiennement. Cette quantité est largement située dans les habitudes de consommation des jeunes enfants et de leurs mères ». 22

En 2012, des scientifiques américains et chinois publièrent ensembles de nouvelles recherches sur le riz doré dans l’American Journal of Clinical Nutrition, montrant que le bêta-carotène produit par le golden rice est aussi capable que celui contenu dans l’huile de fournir de la vitamine A aux enfants. 23

Notes de bas de page

1. "Bacillus thuringiensis," Wikipedia, http://en.wikipedia.org/wiki/Bacillus_thuringiensis
2. A. T. Natarajan, "Chemical Mutagenesis: From Plants to Humans," Current Science 89, no. 2 (25 July 2005)
3. "Cultivation of Bt Poplars in China: Seeing Once Is Better Than Studying a Thousand Times," GMO Safety, July 6, 2005,
4. "ArborGen Approved to Test GM Trees," Environmental Leader, June 10, 2010,
5. "India's GM Cotton Plantation Seen Rising," Reuters, February 18, 2009,
6. Prakash Sadashivappa, "Bt Cotton in India: Development of Benefits and the Role of Government Seed Price Interventions,"
7. "Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2012." ISAAA, 2013,
8. Marlow Vesterby, Kenneth S. Krupa, Ruben N. Lubowski, "Estimating U.S. Cropland Area," Amber Waves, July 2006,
9. Pamela C. Ronald and James E. McWilliams, "Genetically Engineered Distortions," New York Times, May 14, 2010
10. J. H. Humphrey, K. P. West Jr, and A. Sommer, "Vitamin A Deficiency and Attributable Mortality...," WHO Bulletin 70, no. 2, (1992)
11. "Genetic Engineering,” Wikipedia, http://en.wikipedia.org/wiki/Genetic_engineering
12. The term genetic engineering was first used by Jack Williamson in the science fiction novel, two years before the discovery of DNA.
13."Prof Ingo Potrykus,” goldenrice.org
14."Prof Peter Beyer,” goldenrice.org
15."Beta-Carotene," Wikipedia
16. "Golden Rice: All Glitter, No Gold,” Greenpeace International, March 15, 2005
17. Michael Fumento, "Golden Rice: A Golden Chance for the Underdeveloped World,” American Outlook, July–August 2001
18. "Golden Rice Is Part of the Solution," goldenrice.org
19. "Almost Everything You Wanted to Know About Golden Rice,"goldenrice.org
20. Bioinformatic analysis of proteins in Golden Rice 2 to assess potential allergenic cross-reactivity. Preliminary Report, U. Nebraska
21. Golden Rice is an effective source of vitamin A, American Journal of Clinical Nutrition, 2009;89:1776–83.
22. American Society of Nutrition: Researchers Determine That Golden Rice Is an Effective Source of Vitamin A
23. Beta carotene in Golden Rice is as good as beta carotene in oil at providing vitamin A to children, Tufts University

http://www.health-canada-pharmacy.com | http://nygoodhealth.com